Le terme de biodiversité est très récent – à peine un quart de siècle – mais il a connu un succès fulgurant, tant dans le domaine scientifique que sur le terrain médiatique. L’évocation des menaces pesant sur la biodiversité, la nécessité de la préserver, sont aujourd’hui devenus des leitmotivs des discours sur l’environnement. La consécration est venue en 2010, déclarée par l’Organisation des Nations Unies année internationale de la biodiversité.
2010, année internationale de la biodiversité
En octobre de la même année, la Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique à Nagoya, au Japon, réunissait plus de 18 000 participants appartenant à 193 pays. Ce fut un relatif succès diplomatique, après l’échec un an plus tôt du sommet de Copenhague sur le climat. Et la biodiversité est restée encore indirectement à l’honneur de l’année 2011, décrétée par l’ONU année internationale de la forêt. Il est peu probable que l’intérêt retombe dans les prochaines années : la biodiversité, dans les discussions et, souhaitons le, dans les réalités auxquelles elle renvoie, a de beaux jours devant elle.